Je ne fais généralement pas de compte-rendu circonstancié des Paris Carnets; énumérer une énième fois la liste des participants que l’on trouvera de toute manière chez les autres me semble une considérable perte de temps, de bande passante et d’espace disque, et à part flatter l’ego déjà démesuré des quelques écrivaillons qui viennent frénétiquement compulser qui sa page de statistiques, et qui les comptes-rendus disponibles sur le site officiel de l’événement ne me semble pas d’un intérêt suffisant pour mériter que je m’y atèle. C’est que je suis comme ça moi.

Alors quid de mon compte-rendu menstruel de la chose, si je ne mets pas une belle liste de liens ou des photos de filles en string pour attirer le chaland? Et bien simplement des généralités plus ou moins banales qui me tiennent à coeur et me paraissent parfaitement résumer la soirée à la manière dont je l’ai vécue.

Commençons donc simplement en rappelant que la grenadine détient un nombre incroyable de vertus médicinales, surtout ajoutées au coca, mais dont seuls des êtres doués d’une intelligence supérieure peuvent comprendre l’étendue, contrairement aux intranets dont la conception relève bien souvent du trouble psychiatrique grave. Après ce message publicitaire faussement anodin en faveur de l’industrie du sirop, je voudrais tout de même remercier l’impératrice douairière pour sa contribution à ma soirée. Comprenne ce jeu de mot foireux de latiniste qui pourra.
Élément suivant, et non des moindres, je ne peux m’entendre qu’avec mes adversaires, puisque ce sont finalement eux qui flattent le mieux mon ego surdimensionné en admettant que je suis un des rares tenant du « non » dont les arguments se tiennent et sont intelligents. Mine de rien c’est le genre de petites choses qui vous remontent un blogueur aussi sûrement qu’un lien sur boingboing.
Chose à noter en forme de troll pour la route, il est évident que la blogosphère francophone restera renfermée sur elle-même tant que nos amis français ne seront pas capables de s’ouvrir à la langue de Shakespear pour utiliser un vrai CMS. D’autant qu’une bonne traduction française existe, même si elle n’est pas à jour.
Enfin, je rappellerai à ceux qui en doutent encore que tous les journalistes ne sont pas des cons, il y a aussi des connes et j’en connais, mais pas seulement, tout comme les corses ne sont pas tous des terroristes, on y trouve aussi des artificiers.

Et oui, j’ai mis une chiée de liens vers des gens avec qui j’ai discuté. À trahir systématiquement mes promesses électorales j’en viens à me demander si je ne pourrais pas simplement me présenter à gauche aux prochaines présidentielles.